Manifeste sur le solaire : l’urgence de faire quelque chose pour le climat !

« Le quinquennat sera écologique ou ne sera pas ! ». Tel a été le mantra d’Emmanuel Macron lors de son discours de campagne de l’entre deux tours à Marseille. « Le GIEC nous demande d’aller deux fois plus vite, donc vous savez quoi ? On va le faire ! » avait-il lancé à la cantonade. Chiche !

Aujourd’hui élu, le président Emmanuel Macron n’a plus le choix. L’heure n’est plus aux incantations et aux seules velléités. Les urgences climatiques et géostratégiques imposent une réaction, les rapports du GIEC et de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) martèlent la réalité crue et sans concession des changements provoqués par les activités humaines à l’échelle planétaire, sur terre, dans les océans comme dans l’atmosphère. Des changements qui ont des répercussions délétères et pérennes sur le développement durable et les écosystèmes ! Dans ce contexte où la solastalgie et l’éco-anxiété foisonnent dans les têtes des jeunes générations, la France doit enfin entrer dans l’ère du faire, de l’action, du concret. Pour la sauvegarde de la paix et du vivant !

Ce volontarisme du faire doit se retrouver au plus vite dans le secteur des énergies renouvelables pas vraiment à la fête lors du quinquennat précédent. Pour preuve, et même si comparaison n’est pas raison, la France est la seule, parmi les vingt-sept membres de l’Union européenne (UE), à avoir manqué son objectif pour 2020. Les énergies renouvelables n’ont représenté que 19,1 % de sa consommation finale brute énergétique. Bien au-dessous des 23 % qu’elles auraient dû atteindre, selon une directive européenne de 2009. Le comparatif relègue la France au rang des mauvais élèves, symbole des impérities à passer la surmultipliée au regard des impératifs géopolitiques et environnementaux.

Dans ce contexte, le groupe Apex Energies, spécialiste français de la toiture photovoltaïque et de l’autoconsommation solaire, vous interpelle monsieur le président afin que le quinquennat à venir soit des actions concrètes et positives pour notre planète en incitant fortement sur le développement de notre filière. Dans votre discours fondateur de Belfort sur sa politique énergétique des cinq prochaines années, vous aviez exprimé que la France avait pris du retard évoquant la multiplication « des couches réglementaires » qui ont « différé les projets », déplorant « les cinq ans de procédure pour faire naître un parc solaire ». En matière de renouvelables, vous avez donc plaidé pour un développement massif d’ici 2050. Vous avez ainsi annoncé vouloir « multiplier par dix la capacité du solaire d’ici 2050 autour d’un volume cible de capacités installées de plus 100 GW. Pendant la campagne, vous l’avez dit et répété, vous souhaitez consacrer un effort particulier au solaire, « parce qu’il est moins cher et s’intègre plus facilement dans le paysage … en veillant à un juste équilibre entre les installations en toiture et celles aux sols ».

Monsieur le président, nous vous faisons confiance, vous l’européen convaincu. A l’heure où la Commission européenne lance son plan REPowerEU et promeut une accélération sans précédent du déploiement des énergies renouvelables en Europe avec un objectif à 45% en 2030, la France doit être alignée sur ses sujets rapidement pour ne pas perdre l’objectif visé. Le plan REPowerEU propose en effet une stratégie solaire européenne dédiée pour doubler la capacité solaire photovoltaïque d’ici 2025 et installer 600 GW d’ici 2030. Il impulse une initiative sur les toits solaires avec une obligation légale progressive d’installer des panneaux solaires sur les nouveaux bâtiments publics et commerciaux et les nouveaux bâtiments résidentiels.

Monsieur le président, il est désormais urgent de donner à la France les moyens de ces nouvelles ambitions solaires européennes. Vous souhaitez vouloir lever « toutes les barrières réglementaires à partir du moment où les projets solaires seront acceptés localement ». Le temps est venu de libérer l’énergie solaire, de briser les carcans dirimants qui freinent son expansion. L’heure est à l’action avec détermination. Sans faille.

La nomination de votre nouveau gouvernement pousse à l’optimisme. Le triumvirat féminin incarné par Elisabeth Borne, première ministre chargée de la planification écologique et de la transition énergétique entourée d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique et d’Amélie de Montchalin, ministre de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires laisse augurer un nouvel élan et un engagement politique désormais affirmé pour le déploiement des technologies vertes. Pour la première fois, il semble bien que le ministère de la transition énergétique est en mesure de prendre le pas sur Bercy, de devenir la vraie priorité enfin arbitrée au plus haut sommet de l’État. Confirmation attendue dès les prochaines semaines. Il y a urgence à faire…

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