Apex Energies : l’autoconsommation de A à Z

Point de vue par David Emsellem, directeur Grands Comptes Apex Energies

Si d’aucuns s’inquiétaient du désamour du gouvernement pour l’autoconsommation – certains évoquaient même un sentiment profond de déréliction – , la ministre de la Transition Energétique, Agnès Pannier-Runachet a tenu à rassurer les sceptiques. Lors de l’Université de l’autoconsommation d’Enerplan le 20 septembre dernier, elle a ainsi déclaré que « l’autoconsommation était un levier essentiel pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles et tenir le cap de notre ambition : une économie neutre en carbone en 2050. Elle fait entrer les énergies renouvelables dans la vie quotidienne des Français. Nous la soutenons résolument à travers les tarifs d’achat, que nous avons révisés pour tenir compte de l’inflation des coûts, et la prime à l’investissement versée en une seule foi ». Le lundi 26 septembre dernier, Agnès Pannier-Runachet a présenté en Conseil des Ministres le projet de loi renouvelables qui vient indubitablement renforcer encore les capacités de soutien à ce format de déploiement des énergies renouvelables.

Ces derniers jours, la ministre a ainsi apporté un début de réponse à la libéralisation du potentiel  de l’autoconsommation qui est devenue, il faut le dire, une arme particulièrement efficace contre la flambée actuelle des prix de l’énergie. Apex Energies avait pour sa part largement anticipé le phénomène sans attendre de soutien providentiel. Notre groupe installé à Montpellier a en effet été pionnier en la matière développant de nombreux projets d’autoconsommation individuelle dans les secteurs commerciaux et industriels, et ce depuis une dizaine d’années. Apex Energies est présent sur toute la chaîne de valeur de A à Z : étude des solutions techniques, construction, financement, exploitation, suivi… Le groupe développe l’autoconsommation dans sa dimension holistique de la PME aux Grands Comptes.

Et autant dire que l’actualité récente nous donne raison, accentuée par la fermeture certes provisoire d’une trentaine de réacteurs nucléaires pour maintenance et par ce dramatique accélérateur de la transition énergétique qu’est le conflit ukrainien. Dans ce contexte, l’autoconsommation individuelle se porte plutôt bien avec une très forte augmentation de la demande chez les professionnels notamment. Il faut dire que la rentabilité des projets n’a de cesse de s’améliorer, eu égard aux très fortes augmentations des tarifs de l’électricité actuels et à venir. L’autoconsommation représente une économie, avec un business model avéré et performant. De plus, le futur projet de loi sur l’accélération du déploiement du photovoltaïque porte en lui des mesures qui vont aussi bénéficier à l’autoconsommation, sans distinction.

En début d’été déjà, les critères d’éligibilité à l’évaluation environnementale des projets de moyennes puissances ont été modifiés dans le bon sens. Les installations d’une puissance égale ou inférieure à 300 kWc sont désormais dispensées d’évaluation environnementale préalable. Pour les installations d’une puissance installée comprise entre 300 kWc et moins d’1 MW l’évaluation environnementale est soumise au cas par cas. Voilà qui ouvre de nouvelles perspectives et laisse une marge de manœuvre intéressante pour les projets d’autoconsommation.

Il est certain cependant que pour remplir les objectifs de 100 GW à horizon 2050, il va encore falloir passer la surmultipliée en matière d’autoconsommation. L’une des pistes qui pourrait se révéler pertinente réside dans l’utilisation, sans trop de contraintes, du foncier privé appartenant aux industriels. Ce foncier recèle un potentiel qui s’élève souvent à plusieurs MW dans le voisinage direct des activités gourmandes en énergie des entreprises.  Réfléchir à une accélération des projets photovoltaïques sur le foncier privé des industriels apparaît comme une piste à explorer et à privilégier pour doper l’autoconsommation en France. Cela risque d’ailleurs de devenir vital à court terme pour certaines industries particulièrement énergivores dont les factures d’énergie entravent jusqu’au fonctionnement même des process de production comme on peut le voir aux actualités ces dernières semaines.

Reste l’autoconsommation collective, celle par laquelle le changement d’échelle s’opérera. Dans ce domaine, les freins demeurent et notamment quant à la rentabilité de ces opérations. Mais là encore, les choses avancent. La ministre a promis la facilitation de l’usage de l’autoconsommation collective pour l’ensemble des collectivités par une réforme à venir de la commande publique. Quid cependant de l’exonération de la TICFE ou de la mise en place d’un vrai TURPE spécifique ? Des combats restent à mener mais l’énergie solaire finira par tirer son épingle du jeu. Sur les plans économique et climatique, elle est aujourd’hui l’énergie la plus juste, la plus équitable, la plus inclusive. Le 21ème siècle sera solaire ou ne sera pas…

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