Le développement des centrales solaires au sol n’a pas été sans soulever de contestations au sein de nombreux territoires, dans les chambres d’agriculture ou auprès des défenseurs des écosystèmes. Apex Energies a fait partie des premiers développeurs à prêter une attention particulière aux possibles conflits d’usage, entre terrains agricoles et espaces naturels à protéger… En quête de terrains dégradés ou pollués par l’homme pour bâtir des fermes solaires !
C’est une traque, une quête insatiable pour trouver l’oiseau rare, le mouton à cinq pattes. Une chasse au trésor ! Les équipes d’Apex Energies qui développent les centrales au sol cherchent par tous les moyens à dénicher les terrains particulièrement propices à l’activité. Ce sont souvent des terrains pollués par l’homme, dégradés par des décharges sauvages ou des activités industrielles anciennes. Des terrains idoines à la charge d’industriels, de collectivités ou de l’Etat qui peuvent connaître une nouvelle vie et être fortement valorisés par la pose de modules solaires !
Une activité peu sensible aux risques sanitaires
« Nous employons tous les moyens possibles pour essayer de trouver ce type de foncier inexploité et abîmé. Notre département cartographie prospecte dans toute la France via Google Earth sur vue aérienne. Nous paramétrons et visualisons les points zoom. Il faut avoir l’œil. Nous utilisons également le portail de base de données Géorisques du gouvernement ou encore la liste des sites orphelins recensée par l’Ademe. Malgré tout cela, les terrains ne sont pas faciles à trouver. « Cela se fait parfois au hasard des recherches ou d’une rencontre avec un maire, sur le terrain » confie Adeline Riautet, responsable développement centrale au sol chez Apex Energies. Une fois le site débusqué, Apex Energies engage un diagnostic pour évaluer le niveau de pollution des sols. Ces études permettent de confirmer l’absence d’impact sanitaire qui pourrait survenir durant les phases travaux et maintenance. En soi, les activités de développement de centrales solaires au sol sont peu sensibles aux risques sanitaires, en plein air, sous le vent… « Parfois même, quand le jeu en vaut la chandelle financièrement, le projet de centrale solaire peut nous permettre de déclencher une dépollution plus lourde du terrain. Pour une reconversion en profondeur du site ! » poursuit Adeline Riautet.
Valoriser des terrains par le solaire
Les centrales solaires au sol développées sur terrain dégradé jouissent d’un tarif plus élevé dans le cadre des appels d’offres CRE via un système de notes bonifiées. Suivant ce principe, Apex Energies a installé une centrale à Salbris dans le Loir et Cher. La mairie avait identifié un ancien site industriel, autour d’un bâtiment squatté, pour construire un lotissement. Le coût de la dépollution du terrain pollué aux hydrocarbures et aux métaux lourds, était exorbitant pour le projet immobilier. Afin de valoriser ce terrain de trois hectares, la mairie a fait appel à Apex Energies. L’usage du sol a été modifié, une centrale solaire de 2,2 MW en revente totale a fleuri sur le site et le bâtiment a été sécurisé et conservé. De quoi faire entrer Salbris dans la nouvelle ère de la transition énergétique !
Idem dans une commune rurale de Charentes, sur une ancienne carrière devenue décharge sauvage à ciel ouvert. La mairie a fermé la décharge en 2019 et a cherché à faire quelque chose de positif sur ce terrain. Une centrale solaire signée Apex Energies y est en cours de développement. A termes ce projet permettra de sécuriser le terrain et de contribuer au développement des énergies renouvelables sur le territoire de la commune. Deux exemples parmi d’autres de reconversion de site mis à profit pour soutenir la révolution verte en marche. Et Apex Energies de lancer un appel aux maires et aux élus des collectivités qui cherchent souvent à valoriser des friches ou des anciennes carrières sur leur territoire ! Une centrale solaire au sol sur un site dégradé ou pollué, c’est effacer les cloaques du passé pour se projeter vers un futur propre et renouvelable…