Soren : modules PV, la vie d’après…
Que les porteurs de projets photovoltaïques, les maîtres d’ouvrage et les investisseurs se rassurent, la fin de vie des modules photovoltaïques installés en France est, d’ores et déjà, programmée et financée. Soren, éco-organisme agréé par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés en France, garantit en effet une filière de reprise des modules usagés respectueuse des critères environnementaux et techniques les plus exigeants. Sans oublier le développement des technologies de valorisation pionnières particulièrement performantes. Jusqu’à 94% de recyclabilité !
Ils sont encore nombreux, les contempteurs du solaire, à vitupérer le photovoltaïque, et notamment sur cet épineux sujet du devenir des modules qui fleurissent dans les villes et les campagnes. Ces détracteurs patentés sont juste mal informés. Ils ne connaissent pas Soren, ex PV Cycle, éco-organisme à but non lucratif créé en 2014, qui structure et coordonne le réseau de collecte et de traitement des panneaux solaires photovoltaïques usagés sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin français, le plus souvent possible en partenariat avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire.
En 2040, 40% des besoins en argent de l’industrie PV issus du recyclage des modules
« En fait, Soren apporte une notion de garantie pour la fin de vie des modules. Nous reprenons tous types de panneaux de toutes marques et de n’importe quelle époque. Nous internalisons le coût du traitement et du recyclage via une éco-participation libératoire versée par les fabricants. A l’heure du démantèlement, personne ne repasse à la caisse pour ce qui est de la vie d’après pour les modules. Avec une donnée non négligeable à prendre en compte : un éco-organisme comme le nôtre ne fait pas faillite et demeure pérenne dans le temps » précise Nicolas Defrenne, directeur général de Soren. Avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du photovoltaïque, de l’amont à l’aval, Soren assure ainsi la mise en œuvre de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP), l’équilibre économique et environnemental du traitement des panneaux photovoltaïques, l’amélioration des connaissances et des pratiques et la constitution d’une filière française de recyclage exemplaire. « Nous créons des usines de retraitement et de recyclages à haute valeur ajoutée en France, au plus près des territoires. Ce que j’appelle les mines urbaines qui permettent de récupérer des matériaux comme le silicium, l’aluminium ou des métaux en tension comme l’argent. Ce sont de véritables outils de souveraineté. Cette logique de boucle fermée représente, en tous les cas, une partie de la solution face à notre dépendance aux matériaux critiques. Imaginez qu’en 2040, selon un rapport de l’IAE dédié à la Solar Supply Chain, 40% des besoins en argent de la filière pourraient être satisfaits grâce à l’argent provenant du recyclage. Une évidence ! La transition énergétique ne sera pas possible sans économie circulaire » poursuit Nicolas Defrenne. Avec la clé la création de nombreux emplois !
Renforcer l’acceptabilité sociale du photovoltaïque
Après avoir réaffirmé son positionnement et présenté sa nouvelle identité en 2021, l’éco-organisme Soren s’appuie sur de solides acquis pour porter haut et fort l’ambition qu’il a pour la filière : la promesse d’une énergie verte obtenue entre autres par des panneaux photovoltaïques performants et une gestion des déchets la plus optimisée et vertueuse possible. Autant de défis que Soren s’apprête à relever ces prochaines années et qui ont déjà été amorcés en 2022 au travers d’actions concrètes comme le renouvellement de son agrément jusqu’en 2026, l’inauguration de nouveaux sites de traitement et de recyclage, le développement de la sensibilisation auprès des Français… « La pédagogie fait partie de nos missions afin de renforcer l’acceptabilité sociale du photovoltaïque. Soren souhaite ainsi contribuer à faire évoluer les mentalités et les comportements en accentuant entre autres sa communication sur la manière dont un panneau se recycle, la façon dont il est conçu, l’allongement de la durée de vie, ses conditions d’usage, etc. afin de faire connaître au plus grand nombre le photovoltaïque et ses bénéfices » conclut Nicolas Defrenne. De quoi mettre fin à une certaine forme d’obscurantisme en mettant en avant une filière de reprise des panneaux photovoltaïques usagés respectueuse des critères environnementaux et techniques les plus exigeants !
Soren en quelques chiffres
- 337 Adhérents
- 232 Points d’apport volontaires
- + 6M d’€ de chiffre d’affaires
- + de 6 sites de traitement partenaires
- + de 20 000 tonnes de panneaux photovoltaïques usagés collectés entre 2015 et mai 2022
- 94%, c’est le taux de recyclabilité pour un module photovoltaïque à base de silicium cristallin avec cadre en aluminium
