Agrivoltaïsme ovin : ce que tout éleveur doit savoir

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Vous avez déjà entendu parler d’agrivoltaïsme ovin, mais vous ne savez pas vraiment si c’est du vent ou une vraie opportunité pour votre exploitation ? Bonne nouvelle : on va démêler le vrai du faux. Et vous allez voir qu’associer vos brebis à des panneaux solaires, ce n’est pas (du tout) une idée farfelue.

Ce qu’il faut retenir

  • L’agrivoltaïsme ovin permet de combiner élevage de moutons et production d’électricité solaire sur une même parcelle
  • Il offre une source de revenus complémentaire sans sacrifier votre activité agricole
  • Les panneaux photovoltaïques apportent de l’ombre et réduisent le stress thermique pour les animaux
  • Plusieurs projets pilotes et installations réussies existent déjà en France
  • L’intégration des ovins nécessite peu d’adaptation : ils entretiennent naturellement les sols
  • Les contraintes existent (techniques, réglementaires), mais elles se surmontent avec un bon accompagnement
  • Ce système contribue à la transition énergétique, à la résilience climatique et à l’image durable de votre exploitation
  • C’est une opportunité à saisir pour pérenniser votre activité tout en valorisant vos terres

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Qu’est-ce que l’agrivoltaïsme ovin ?

Une définition simple de l’agrivoltaïsme

L’agrivoltaïsme, c’est l’idée de faire cohabiter sur un même terrain deux activités : l’agriculture et la production d’énergie solaire. Concrètement, on installe des panneaux photovoltaïques sur une exploitation agricole, tout en maintenant une activité productive en dessous. Quand on parle d’agrivoltaïsme ovin, ce sont des moutons qui viennent pâturer sous les panneaux.

Oui, vous avez bien lu : vos brebis peuvent devenir les gardiennes naturelles d’un parc photovoltaïque tout en continuant leur vie d’élevage. Et elles le font bien.

En quoi consiste l’agrivoltaïsme appliqué à l’élevage ovin ?

Il ne s’agit pas juste de poser des panneaux sur un champ. Il faut que la présence des ovins soit intégrée au cœur du projet. Les installations sont pensées pour permettre :

  • la circulation du troupeau sans danger,
  • l’accès à l’alimentation naturelle (herbe),
  • la protection contre les fortes chaleurs grâce à l’ombre des modules,
  • et une activité agricole réelle et continue, pas juste symbolique.

Les animaux entretiennent naturellement la végétation sous les panneaux, limitant l’entretien mécanique. C’est ce qu’on appelle une synergie gagnante.

Quelle différence entre agrivoltaïsme statique et dynamique ?

Deux types de dispositifs existent :

  • Statique : les panneaux sont fixes, montés sur des structures surélevées pour permettre le passage des animaux.
  • Dynamique : les panneaux peuvent s’orienter automatiquement en fonction du soleil ou des besoins du pâturage, grâce à des systèmes mobiles pilotés.

L’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) travaille activement sur ces systèmes. Et les premiers résultats sont prometteurs : meilleure pousse de l’herbe, réduction du stress thermique chez les brebis et productivité électrique optimisée.


Pourquoi associer élevage ovin et énergie solaire ?

Quels sont les objectifs de cette combinaison ?

L’idée, ce n’est pas juste de faire joli sur une plaquette de communication. C’est de rentabiliser intelligemment des parcelles agricoles tout en répondant à plusieurs enjeux concrets :

  • Réduire la dépendance énergétique,
  • Produire de l’électricité verte,
  • Garantir une activité et une production agricole durable,
  • Valoriser des terres peu exploitables ou en friche,
  • Répondre aux objectifs climatiques et réglementaires (loi Climat, Stratégie nationale bas carbone…).

Bref, ce n’est pas du greenwashing : c’est du bon sens agricole et économique.

Quelle est la complémentarité entre moutons et panneaux photovoltaïques ?

Les moutons, contrairement aux vaches ou à la volaille, sont légers, calmes et parfaitement adaptés à ce type de cohabitation. Ils :

  • ne détériorent pas les installations,
  • entretennent naturellement les sols (zéro tondeuse, zéro carburant),
  • n’ont pas besoin d’une surveillance permanente sous les panneaux,
  • réduisent le risque d’incendie végétal lié à une végétation trop haute.

C’est simple : là où d’autres voient des contraintes, l’ovin voit un nouveau terrain de jeu.

Est-ce une solution rentable pour les éleveurs ?

La réponse courte : oui, si le projet est bien ficelé.

En optant pour une centrale agrivoltaïque, vous pouvez :

  • percevoir un loyer si vous louez le terrain à un producteur d’énergie,
  • co-investir pour capter une part de la production,
  • autoconsommer l’électricité produite pour réduire vos factures (alimentation, pompage…),
  • valoriser la dimension durable de votre activité auprès de vos clients, partenaires et institutions.

Cerise sur le pâturage : vous pouvez accéder à des aides et subventions (CEE, aides régionales, Europe, etc.) et bénéficier d’un accompagnement technique et administratif si vous choisissez bien votre partenaire.


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Quels sont les avantages de l’agrivoltaïsme ovin ?

Des revenus supplémentaires pour l’éleveur

Soyons clairs : ce système peut générer du cash. Et dans un contexte où les marges fondent plus vite que le beurre au soleil, c’est loin d’être un détail.

Voici comment vous pouvez monétiser votre terrain :

  • percevoir un loyer annuel pour la mise à disposition de votre sol,
  • signer un contrat de revente d’électricité produite,
  • économiser sur votre propre consommation électrique,
  • diversifier vos sources de revenus sans abandonner votre cœur de métier.

Un terrain qui rapporte deux fois ? Vous n’en trouverez pas tous les jours.

Une protection naturelle pour les troupeaux

Les panneaux photovoltaïques créent des zones d’ombre bienvenues en été. Résultat :

  • les stress thermiques diminuent,
  • la santé des brebis s’améliore (meilleure reproduction, moins de fatigue),
  • les agneaux grandissent mieux,
  • et le bien-être animal est renforcé — un critère devenu crucial dans le secteur.

C’est simple : vos moutons vivent mieux, et ça se voit sur leur productivité.

Une amélioration de la qualité des sols

Les retours d’expérience montrent que les parcelles agrivoltaïques peuvent offrir :

  • une pousse plus régulière de l’herbe,
  • une meilleure rétention d’humidité dans les sols,
  • moins d’érosion grâce à la couverture partielle.

La combinaison brebis + panneau = un coup de boost pour la ressource fourragère.

Une réponse aux enjeux climatiques et réglementaires

Avec l’accélération de la transition énergétique, la pression réglementaire augmente :

  • obligation de végétaliser ou de produire sur certaines surfaces,
  • appels à projets dans les territoires,
  • nouveaux dispositifs incitatifs (PPE, CEE, chartes territoriales…).

L’agrivoltaïsme, c’est une réponse crédible et mesurable à ces défis. Et c’est vous qui avez la main.

Une meilleure image RSE pour les acteurs du territoire

Aujourd’hui, on ne vend plus seulement du lait ou de la viande. On vend aussi une démarche responsable.

Installer une centrale solaire intégrée à l’élevage ovin, c’est envoyer un signal fort :

  • à vos clients,
  • à vos partenaires,
  • à vos financeurs,
  • à votre territoire.

Et entre nous : avoir des panneaux dans ses prairies, ça attire l’attention. En bien.


L’agrivoltaïsme ovin modifie-t-il l’élevage ?

Quel impact sur le comportement et le bien-être animal ?

Vous vous demandez peut-être si les panneaux vont perturber vos bêtes. Spoiler : elles s’en fichent royalement.

Les études menées par l’INRAE et la fédération nationale ovine montrent que :

  • les moutons s’adaptent très vite à la présence des structures,
  • ils apprécient les zones d’ombre pour ruminer ou se reposer,
  • il n’y a aucune altération du comportement naturel observée,
  • le stress thermique diminue, surtout lors des fortes chaleurs.

Bref, pas de changement anormal de comportement des ovins, pas de risque pour la santé : c’est tout bénéf.

Faut-il adapter les pratiques d’élevage ?

Pas vraiment. L’une des forces de l’agrivoltaïsme ovin, c’est justement qu’il s’intègre sans bouleverser vos habitudes. Mais quelques ajustements sont recommandés :

  • organiser les parcours de pâturage selon l’implantation des panneaux,
  • assurer un accès sécurisé à l’eau et à l’ombre,
  • vérifier régulièrement les installations pour éviter les incidents (blessures, matériel…).

Ces mesures sont simples à mettre en place, et souvent, le partenaire solaire peut vous accompagner dessus.

Quels sont les retours d’expérience des éleveurs ?

Les premiers retours de terrain — notamment en Occitanie, dans les Alpes, ou même en Afrique du Sud — sont encourageants :

  • des baisse de mortalité en période de canicule,
  • une productivité des brebis stable ou en hausse,
  • un entretien facilité des parcelles (plus besoin de faucher),
  • un sentiment de fierté d’avoir modernisé son exploitation.

En résumé : ceux qui ont testé, valident.

Quel est le retour sur investissement observé ?

Le ROI varie selon plusieurs paramètres : surface disponible, ensoleillement, modèle économique choisi (location, co-investissement, autoconsommation…).

Mais dans la majorité des cas :

  • les premiers revenus apparaissent rapidement (dès la mise en service),
  • le temps de retour sur investissement est estimé entre 7 et 12 ans,
  • les gains peuvent aller jusqu’à quelques milliers d’euros par hectare et par an.

En bonus : la valorisation des terres augmente, surtout si elles étaient peu exploitables à l’origine.

Qui sont les acteurs engagés dans ce type de projet ?

Les principaux profils impliqués :

  • des éleveurs indépendants ou en GAEC,
  • des collectivités locales propriétaires de foncier agricole,
  • des coopératives agricoles,
  • des entreprises photovoltaïques (comme APEX Énergies),
  • et des instituts de recherche comme l’INRAE ou la Chambre d’agriculture.

Tous partagent un même objectif : construire un modèle agricole et énergétique durable, rentable et reproductible à grande échelle.


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Comment réussir un projet d’agrivoltaïsme avec des moutons ?

Quelles sont les étapes clés d’un projet ?

Pas question d’improviser avec quelques panneaux posés sur un coin de terrain. Un projet agrivoltaïque sérieux suit un parcours bien balisé :

  1. Étude de faisabilité (ensoleillement, sol, topographie, accès…)
  2. Identification des objectifs : autoconsommation, revente, mix des deux ?
  3. Choix du modèle économique : location, cofinancement, exploitation directe
  4. Conception du projet avec un partenaire expert
  5. Dépôt des demandes de permis de construire et autorisations
  6. Phase de concertation (notamment pour les collectivités ou zones sensibles)
  7. Installation, tests et mise en service
  8. Suivi d’exploitation, maintenance, pâturage planifié

Votre meilleur allié ? Un interlocuteur unique qui s’occupe à vos côtés de chaque étape.

Quelles surfaces sont adaptées ?

Bonne nouvelle : inutile d’avoir 100 hectares.

Un projet peut démarrer à partir de quelques milliers de mètres carrés si :

  • le terrain est dégagé, bien exposé et facilement accessible,
  • il est compatible avec le pâturage ovin (hauteur des herbes, pas de zones marécageuses),
  • il ne fait pas l’objet de restrictions d’urbanisme bloquantes.

Des zones en friche, des anciennes terres agricoles, voire des pentes peu exploitables, sont souvent parfaites pour commencer.

Quelles sont les aides et subventions disponibles ?

Le financement est souvent ce qui bloque… à tort.

Voici quelques pistes :

  • les certificats d’économie d’énergie (CEE),
  • les aides régionales ou départementales à l’investissement agricole,
  • des prêts bonifiés pour les projets d’énergie renouvelable,
  • la possibilité de cofinancer avec un développeur (qui prend en charge tout ou partie des coûts),
  • des exonérations fiscales dans certains cas.

Un bon partenaire vous aidera à monter le dossier, à maximiser les aides, et à obtenir les permis de construire plus rapidement.

Faut-il un partenaire ou un investisseur ?

Disons-le franchement : oui, dans 95 % des cas, sauf si vous avez une expérience solide en solaire, du temps et des fonds à disposition.

Un bon partenaire solaire :

  • fait les études techniques,
  • vous oriente sur le modèle économique adapté à votre cas,
  • vous aide à négocier les meilleures conditions (revente, loyer, etc.),
  • gère les aspects réglementaires et administratifs.

Attention à choisir une entreprise sérieuse, reconnue, avec des références dans l’agrivoltaïsme ovin.

Quels sont les indicateurs de performance à suivre ?

Pas besoin de devenir ingénieur en énergie, mais quelques indicateurs clés à surveiller :

  • productivité électrique (kWh/m²/an)
  • revenus générés (location, revente d’énergie)
  • taux d’autoconsommation si applicable
  • évolution du couvert végétal et de la pousse de l’herbe
  • état sanitaire du troupeau
  • coûts d’entretien réduits grâce au pâturage

Si les bons voyants sont au vert, c’est que vous avez réussi votre pâturage solaire.


Quels sont les défis et limites de l’agrivoltaïsme ovin ?

Quelles contraintes techniques et réglementaires ?

On ne va pas se mentir : tout n’est pas rose dans le monde du solaire et du pâturage. Quelques freins techniques et juridiques existent :

  • obtenir un permis de construire peut prendre du temps, surtout en zone agricole protégée,
  • certaines zones d’urbanisme sont inconstructibles (inondables, classées…),
  • les structures photovoltaïques doivent être surélevées pour permettre le passage des ovins,
  • le raccordement au réseau peut être complexe ou coûteux si le site est isolé.

Mais avec un bon accompagnement, ces freins deviennent des étapes maîtrisées.

Quels risques pour le troupeau ou les équipements ?

Quelques mesures de sécurité sont essentielles pour éviter les mauvaises surprises :

  • protéger les câbles et onduleurs,
  • éviter les angles saillants ou zones où un mouton pourrait se coincer,
  • assurer une hauteur suffisante des panneaux pour éviter les chocs,
  • penser au déplacement des animaux lors des interventions techniques.

Un éleveur averti et un installateur rigoureux réduisent ces risques à quasi zéro.

Que faire face aux idées reçues et à la méfiance ?

On entend encore (trop) souvent :

  • “Les panneaux vont gêner les brebis !”
  • “C’est juste pour les grosses exploitations.”
  • “Ça va dénaturer mes terres ou dévaloriser le foncier.”

La vérité ? Ces craintes sont basées sur des mythes ou de mauvaises expériences isolées. Aujourd’hui, les projets bien conçus sont :

  • compatibles avec l’activité agricole (validé par la fédération nationale ovine),
  • réversibles si besoin (pas de bétonnage massif),
  • et valorisent vos parcelles, au lieu de les dégrader.

Ce qui bloque, souvent, ce n’est pas la technique. C’est l’habitude de ne rien changer.

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L’agrivoltaïsme ovin est-il une solution d’avenir ?

Quelles perspectives pour les exploitations agricoles ?

L’agriculture traverse une zone de turbulence : prix volatils, stress climatique, pression sociétale… L’agrivoltaïsme ovin coche toutes les cases pour aider à y faire face :

  • stabiliser les revenus avec une source d’énergie renouvelable,
  • valoriser des terrains peu rentables,
  • réduire la dépendance énergétique,
  • et maintenir une activité agricole forte, ancrée dans les territoires.

C’est une voie de diversification intelligente, concrète et déjà opérationnelle. Pas un mirage.

Quel impact pour la transition énergétique en zone rurale ?

On parle beaucoup de neutralité carbone, mais sans les agriculteurs, rien ne sera possible. L’agrivoltaïsme permet de :

  • produire de l’électricité verte localement,
  • réduire les émissions en limitant les intrants et les déplacements,
  • favoriser l’autonomie énergétique des exploitations,
  • contribuer aux objectifs nationaux fixés par le ministère de la transition écologique.

C’est un outil puissant pour construire la transition énergétique depuis le terrain, au sens propre.

Pourquoi agir dès maintenant ?

Les opportunités ne resteront pas ouvertes éternellement :

  • les meilleures zones sont déjà identifiées ou convoitées,
  • les subventions évoluent, parfois à la baisse,
  • les permis peuvent prendre du temps.

En lançant votre projet aujourd’hui, vous prenez une longueur d’avance sur vos voisins. Et vous sécurisez l’avenir de votre exploitation, de vos terres et de votre troupeau.


Conclusion : l’essentiel à retenir pour passer à l’action

L’agrivoltaïsme ovin, ce n’est pas juste un buzzword ou une expérimentation marginale. C’est une vraie solution terrain, qui répond à vos enjeux d’aujourd’hui : rentabilité, bien-être animal, adaptation climatique et pérennité de votre exploitation.

Vous avez des terres, un troupeau, et des factures d’électricité qui explosent ? Vous avez surtout une opportunité à saisir maintenant.

👉 Entourez-vous des bons partenaires.
👉 Mettez vos parcelles au service d’un projet innovant et durable.
👉 Et transformez votre élevage en modèle d’avenir agricole et énergétique.


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