Consommation énergétique dans l’industrie : pourquoi passer au photovoltaïque ?

bâtiment industriel en autoconsommation

En 2024, l’industrie française a consommé 285 TWh d’énergie, selon le Service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique. Ce volume majeur, combiné à une forte volatilité des prix de l’énergie depuis 2021, place les industriels face à un défi stratégique : sécuriser leurs approvisionnements tout en réduisant leurs coûts. Dans ce contexte, le photovoltaïque s’impose comme une solution à la fois économique, durable et structurante pour les entreprises. Il permet de mieux maîtriser la consommation d’énergie d’une industrie, d’améliorer l’image de marque et d’anticiper les nouvelles obligations de solarisation. Explications par Apex Energies. 

Quelle est la consommation énergétique de l’industrie en France ?

L’industrie occupe une place essentielle dans la consommation énergétique nationale. Avec 285 TWh consommés en 2024, elle représente près d’un cinquième de la consommation finale française. Le SDES, organisme rattaché au ministère de la Transition écologique et chargé de la production des statistiques officielles, montre que cette consommation reste largement dominée par l’électricité et le gaz naturel, chacun représentant environ 36 % du mix énergétique industriel. Cette structure reflète l’importance des usages transverses tels que la force motrice, le froid ou la ventilation, indispensables aux chaînes de production.

Les analyses de RTE complètent ce constat : en 2019, l’industrie représentait 24 % de la demande intérieure d’électricité, soit plus de 113 TWh. Cette demande est particulièrement concentrée dans des secteurs électro‑intensifs comme la métallurgie, la chimie ou l’agroalimentaire, pour lesquels l’électricité est un facteur de production critique. Ces secteurs mobilisent massivement les moteurs électriques, qui représentent près des deux tiers de la consommation électrique industrielle.

Parallèlement, l’Insee révèle que la facture énergétique industrielle a presque doublé entre 2019 et 2023. Cette hausse s’explique par l’envolée du prix du gaz, mais surtout par celle du prix de l’électricité, dont le coût a progressé de plus de 150 % depuis 2010. Pour de nombreuses entreprises, ces fluctuations fragilisent la compétitivité. D’où l’intérêt croissant pour des solutions locales et stables comme le photovoltaïque.

Le solaire : un vecteur pour mieux consommer l’énergie en industrie

Face à la hausse des prix, les industriels cherchent des solutions pour gagner en maîtrise énergétique. Le photovoltaïque répond à cet enjeu en permettant de produire une énergie décarbonée, locale et prévisible, directement sur les bâtiments ou les parkings de l’entreprise.

Réduire la facture d’énergie

Le premier bénéfice du photovoltaïque réside dans la diminution durable des coûts. En produisant une partie de leur électricité, les entreprises réduisent leur dépendance au réseau et l’impact des fluctuations des marchés. Ce modèle d’autoconsommation est particulièrement intéressant pour les sites fonctionnant en journée, dont les besoins coïncident avec la production solaire.

Le projet porté par Apex pour Naturalys / Suclo Cartonnage, à l’Isle‑sur‑la‑Sorgue, illustre concrètement cette dynamique. L’installation de 2,89 MWc, avec 15 000 m² de toiture, produit 3 679 MWh par an. Elle permet aux deux entreprises de compenser une part significative de leur consommation et de stabiliser leurs coûts opérationnels. 

Améliorer l’image de marque

Au-delà des bénéfices économiques, le photovoltaïque constitue un véritable accélérateur d’image. Les entreprises industrielles font désormais face à des attentes fortes en matière de décarbonation, que ce soit de la part de leurs clients, de leurs partenaires financiers ou des donneurs d’ordre. Disposer d’une centrale solaire sur son site devient un marqueur tangible d’engagement environnemental.

L’exemple de l’entrepôt ARGAN Cestas, équipé par Apex, illustre bien cette réalité. Grâce à une installation de 200 kWc sur 1 200 m², l’entrepôt produit 152 MWh par an. Il couvre ainsi 50 % de ses besoins électriques prévisionnels. Outre la réduction de la facture, cette démarche renforce l’image d’un acteur logistique engagé dans la transition énergétique.

Le stockage photovoltaïque : un nouveau levier de flexibilité ?

L’émergence du stockage photovoltaïque permet d’aller plus loin dans la gestion énergétique des sites industriels. Les systèmes de batteries permettent de lisser la production solaire, de réduire les appels de puissance et de disposer d’une énergie disponible en période de forte demande. Ils constituent également un atout majeur pour participer aux mécanismes d’effacement industriel, qui consistent à réduire temporairement la consommation d’un site lors des périodes de tension sur le réseau.

Selon RTE, cette flexibilité deviendra incontournable dans un système électrique de plus en plus décarboné et électrifié, où les variations de production renouvelable devront être compensées de manière intelligente. Le stockage permet ainsi à l’industriel de réduire ses coûts tout en contribuant à la stabilité du réseau électrique.

Le tiers investissement photovoltaïque : une opportunité pour l’industrie

Le déploiement du solaire peut être freiné par le coût initial des installations. Le tiers investissement, comme proposé par Apex, apporte une solution simple et efficace : un opérateur spécialisé finance, installe et exploite la centrale solaire, tandis que l’entreprise consommatrice bénéficie d’une énergie renouvelable à un tarif stable et compétitif.

Ce modèle présente plusieurs avantages :

  • aucune immobilisation financière pour l’industriel ;
  • un prix de l’électricité solaire prédéfini sur le long terme ;
  • un suivi technique, une maintenance et une performance garantis par l’opérateur ;
  • une valorisation du site sans modification du cœur de métier.

Le tiers investissement est particulièrement pertinent dans un contexte réglementaire en évolution. Depuis la loi du 10 mars 2023, les obligations de solarisation s’étendent progressivement : dès 2028, tous les bâtiments de plus de 500 m², neufs ou existants, devront intégrer une couverture solaire minimale. Le photovoltaïque financé par un tiers devient alors un moyen d’anticiper ces obligations sans mobiliser de capital.

En combinant production locale, stabilité des coûts, amélioration de l’image de marque et respect des réglementations, le photovoltaïque, avec ou sans stockage, constitue aujourd’hui un levier essentiel pour renforcer la compétitivité des industriels.

 

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¹https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie/fr/

²https://www.concerte.fr/system/files/u12200/2021-03-19-GT2%20Consommation-Trajectoire%20industrie-min.pdf

³https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/serie/s1214

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